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Miraï ma petite soeur : 6 leçons de parentalité positive

Faut-il aller voir le film Miraï, ma petite sœur de Mamoru Hosada ?

Je vous raconte mon expérience vécue avec ma fille dans cette vidéo.

Transcription de la vidéo si vous êtes pressé.

Dimanche dernier je suis allé au cinéma avec ma fille voir le dernier chef-d’œuvre de Mamoru Hosada  Miraï ma petite sœur.

 

 

Avant de partir au cinéma je me suis contentée de regarder la bande-annonce de Miraï ma petite sœur en VF (elle existe aussi en VO) sur YouTube  pour vérifier que ce film conviendrait bien à ma fille qui a 7 ans.

 

En regardant la bande-annonce avec elle, on a été tous les deux emballé et je me suis dit que j’aurais probablement beaucoup de choses à vous raconter sur ce film qui présageait de parler de relations familiales.

 

 

À la fin de cette vidéo, je vous dirai ce que ma fille en a pensé ce que les spectateurs autour de moi en ont  pensé et bien sûr ce que j’en ai moi-même pensé.

 

 

 

Mais surtout je veux partager avec vous 6 leçons de parentalité positive que ce film nous livre avec beaucoup de réalisme.

 

Salut, les parents  qui s’investissent à fond dans l’éducation de leurs enfants, j’espère que vous êtes en pleine forme !

 

 

Ici Jean-Philippe du blog de parentalité Actimomes.com et chaque semaine, je publie au moins une vidéo  sur le thème de la parentalité positive alors pour être certain de ne pas la manquer abonnez-vous en cliquant sur la petite cloche .

 

 

Alors avant que vous n’alliez plus loin dans la vidéo je préfère vous dire que je vais être obligé de spoiler un petit peu cette histoire puisque ce sera le moyen pour moi de vous livrer ces 6 leçons de parentalité positive.

 

Et si vous comptiez aller voir ce film, je vous conseille de regarder cette vidéo après l’avoir vu, mais si vous vouliez le voir avec des enfants de moins de 7 ans ou qui sont un petit peu sensibles ou impressionnables, je vous invite à regarder quand même la suite de cette vidéo .

 

 

Voilà les précautions d’usage étant faites,  on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet.

 

Mamoru Hosada réalisateur du film Miraï, ma petite sœur.

 

Mireille ma petite sœur est un film japonais du cinéaste Mamoru Hosoda qui a une passion pour le thème de la famille et des relations familiales puisqu’il a déjà produit un film comme le garçon et la Bête dans lequel il dépeint les relations père et fils ou encore les enfants loups.

 

Le synopsis du film “Miraï, ma petite soeur”

 

Voici donc l’histoire du film “Miraï, ma petite soeur”: Kun  a 4 ans il est gardé par sa grand-mère à la maison et il attend fébrilement le retour des ses parents qui sont à la maternité.  Kun sait  que ses parents vont revenir avec un bébé.

 

 

Quand  ses parents rentrent à la maison, il réclame à découvrir sa petite sœur et il est subjugué par ce petit être fragile,mais il découvre vite que la petite MiraÏ dont le nom veut dire l’avenir accapare toute l’attention de sa mère ou de son père et parfois des deux en même temps.

 

Très rapidement voyant qu’il ne peut pas avoir l’attention qu’il avait avant l’arrivée de Miraï, il est en détresse émotionnelle. On sent qu’il souffre et il déclare tout simplement qu’il n’aime pas Miraï et qu’il déteste ses parents.

 

Suite à une crise, il rencontre  dans son jardin un personnage étrange qui se surnomme le prince. Ce personnage qui est en fait le chien de la maison personnifiée lui explique tout simplement qu’il est jaloux. Il lui annonce qu’il va souffrir de la même façon que lui en tant que chien avait souffert à la naissance de Kun.

 

À partir de cet instant, on va vivre de nombreuses scènes réalistes où la maman a du mal à être une mère  et une épouse bienveillante parce qu’elle est tout simplement surmenée par l’arrivée du nouveau bébé, conjugué avec sa reprise du travail.  Et le père qui au contraire décide de travailler comme freelance et de s’occuper parallèlement des enfants à la maison.

 

Puis, très régulièrement à chaque fois que Kun se rendra dans le jardin en état de crise, il fera connaissance tour à tour  dans des univers parallèles avec Miraï sa sœur devenue adolescente qui lui expliquera quel calvaire il lui a fait subir étant jeune.

 

Il rencontrera son grand-père qui lui apprendra à développer sa confiance en lui, il rencontrera même sa maman lorsqu’elle était encore une petite fille effrontée sur laquelle sa  grand-mère  criait.

 

 

Au Cours du film Kun  et sa petite sœur grandissent et la tension arrive à son comble quand au moment de partir en vacances Kun décide de fuguer et de prendre le train.

Il descend dans une gare dans laquelle il est perdu à la recherche de ses parents.

Et comme il est incapable de donner autre chose que son prénom Kun  qui d’ailleurs veut dire en japonais garçon.

Ce qui exprime bien d’ailleurs le fait que c’est un petit  garçon  qui doit apprendre à se connaître,  à découvrir son passé et l’histoire de sa famille pour se construire lui-même, et bien, il est envoyé vers le train des enfants perdus .

 

C’est à ce moment-là que j’ai entendu dans le cinéma beaucoup de parents dire ce film n’est pas fait pour les enfants. Mais voyant que ma fille se crispait à mon bras mais voulait quand même regarder et rester dans la salle, on a continué à regarder.

 

En fait il s’agit d’un train qu’on pourrait dire apocalyptique dans un univers terrifiant qui veut aspirer les enfants oubliés.  Kun réussit à ne pas rentrer dans ce train, c’est alors qu’il aperçoit sa petite sœur bébé qui elle aussi semble être aspirée vers ce train.

 

Kun décide alors de la sauver il se jette sur elle pour l’empêcher de rentrer dans le wagon et de façon magique il est sauvé par  SA sœur Miraï adulte qui le ramène chez lui auprès de ses parents .

 

 

À la fin du film on assiste tout de même à happy end puisque Kun commence à rentrer en relation et  prendre sa petite sœur sous son aile.

 

 

Mamoru Hosoda   a voulu raconter l’histoire que beaucoup d’enfants ont vécue.

Lui-même a eu des enfants et il a voulu décrire dans ce film les réactions émotionnelles  très fortes et non dissimulées telles que la jalousie ressentie par le petit Kun.

 

De mon côté, je voulais dégager  6 leçons de parentalité positive :

 

1-La jalousie est un sentiment naturel

 

1-Du côté de l’enfant on comprend que  l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur constitue souvent pour les ainés de famille un traumatisme à ne pas sous-estimer parce que soudainement, l’enfant doit partager la tension.

 

En tant que parent on doit accepter la jalousie comme étant un sentiment naturel qu’on pourrait éventuellement comparer à la sensation qu’un adulte pourrait ressentir s’il avait la sensation de perdre l’amour de son conjoint au profit d’un ou d’une  rivale.

 

Évidemment, la leçon consiste simplement à dire que l’émotion reconnue comme étant de la jalousie est légitime ce qui ne veut pas dire qu’on doive accepter les comportements violents qui pourraient   découler de ce sentiment mais c’est déjà un premier pas que de comprendre que j’ai la jalousie chez les enfants ou chez les adultes est simplement une réaction naturelle.

 

Et si les parents sont en mesure de comprendre et de prévenir ce sentiment de jalousie partageant la tension donnant à chacun de ses enfants un temps privilégié.

 

Il faut faire en sorte aussi que l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur soit une valeur ajoutée et non une valeur retranchée ont vécu d’un enfant par exemple en responsabilisant l’enfant pour aider à s’occuper de sa petite sœur par exemple en lui proposant de donner le biberon de pousser la poussette  ou un peu plus tard de lui donner à manger.

 

2- Savoir que l’amour n’est pas automatique.

 

2- la deuxième erreur que fait la maman à mon sens et de partir du fait qu’il est un acquis que son premier enfant aimera forcément ce deuxième enfant que lui-même n’a demandé et avec lequel il devra partager son espace, éventuellement es jouets mais surtout l’attention de ses parents.

 

On ne peut pas forcer un enfant à aimer son petit frère ou sa petite soeur, l’amour apparait au fil des expériences vécues par la fratrie.

 

Et au cours du film, on se rend compte que la jalousie peut être si forte que l’enfant peut aller jusqu’à s’en prendre physiquement à sa petite soeur.

 

Il faut donc même si on peut responsabiliser son premier-né, se rappeler qu’on doit veiller à sa sécurité de façon attentive.

 

3-l’attachement et l’amour naissent des interactions

Du côté du père qui accueille sa petite fille, on se rend compte dans le film qu’il se sent gauche et qu’il a peur de ne pas être aimé. Les pères comme les mères  doivent comprendre que l’amour de leur bébé pour eux n’est pas un acquis et qu’ils doivent prendre le temps de construire des interactions avec eux pour que la relation devienne forte.

 

4-Partager les tâches éducatives et l’organisation

 

Dans ce film on voit  que la maman qui va reprendre le travail et qui avait l’habitude de tout gérer dans la maison rabroue son mari et lui demande d’être plus investi et de prendre des initiatives dans la gestion du quotidien.

 

Il faut donc aussi que les pères prennent conscience qu’ils doivent soulager leur conjointe de l’organisation du quotidien notamment concernant l’éducation des enfants et aussi des tâches ménagères d’autant plus qu’aujourd’hui la majorité des femmes sont obligées de travailler.

 

5- Faire des demandes plutôt que des reproches

 

4-Du côté de la mère, ce filme nous montre aussi que les épouses devraient aussi accorder leur confiance à leur conjoint, d’éviter de leur faire des reproches et de faire des remarques constructives et bienveillantes. Et de se rappeler comme disait Marshall Rosenberg que les mots peuvent être des fenêtres ou bien des murs.

 

6-Il n’y a pas de parents parfaits

 

5-A la fin du film, les parents se rendent compte qu’ils ont beaucoup évolué en tant que personne grâce au fait d’avoir eu la charge d’éduquer leurs enfants  et ils se rendent compte comme le dit Isabelle Filliozat qu’ il n’y a pas de parents parfaits

 

À vous donc de décider si vous souhaitez emmener vos enfants voir ce film, à mon sens c’est avant tout un merveilleux film d’apprentissage pour les jeunes adultes.

 

Voici maintenant la réaction qu’a eue ma fille de 7 ans quand elle a tenu à raconter le film à sa grand-mère.

 

Voilà avant de se quitter encore 3 petites choses:

 

 

 

1 Si vous avez aimé cette vidéo, dites-le-moi en cliquant sur le pouce en l’air, dites-moi si vous êtes d’accord ou pas avec moi sur mon analyse du film.

 

 

2 Vous êtes libre de télécharger gratuitement mon guide du parent bienveillant et efficace en cliquant autour de moi.

 

3 Si vous ne l’avez pas déjà fait, abonnez-vous à cette chaine de parentalité positive ou  regardez cette vidéo complémentaire.

 

Et vous ? Avez-vous vu Miraï ma petite soeur ? Qu’en avez-vous pensé ?

Offrez a vos enfants un bon depart dans la vie
Miraï ma petite soeur : 6 leçons de parentalité positive 2

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