Comment calmer ses crises qui arrivent peut-être de façon régulière dans votre journée et qui ont tendance à vous agacer profondément ,à vous épuiser
et que vous n’arrivez ni apaiser, ni à stopper ?
Ces crises arrivent fréquemment chez les enfants de 2 à 6 ans puis tendent à s’estomper cependant il y a des moyens d’arranger les choses sans attendre.
Dans cette vidéo, je vais partager avec vous trois principes pour vous aider à limiter le nombre de crises qui surviennent si souvent dans vos journées.
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Donc le but des trois principes que je vais évoquer est de limiter les facteurs qui ont tendance à augmenter ces crises .
Plus vous allez en tenir compte et plus ces crises s’espaceront pour devenir occasionnelles ou rares.
1-Ne pas surréagir
Le premier principe c’est de ne pas surréagir.
Bien souvent, alors qu’on est bouleversé en raison de la tempête émotionnelle de notre enfant, on a tendance. à empirer la situation parce qu’on n’en peut plus.
Si on parvient à contrôler ses émotions d’adultes et ce n’est pas toujours facile parce qu’on a également nos soucis, et bien, On va limiter l’aggravation de la crise plutôt que si on se met à à crier et à s’énerver, à blâmer l’enfant pour sa crise émotionnelle et bien finalement si on fait ça On ne risque que de l’augmenter.
Si on choisit de punir et d’isoler un enfant, comme cela redevient à la mode actuellement sous l’impulsion de la psychologue qui est largement interviewée actuellement dans les médias à ce sujet à propos des “méfaits de l’éducation dite positive,
J’avais proposé ma vision des choses à ce sujet dans cette vidéo.
Donc, on fait le choix de l’isolement et de la punition,on ne règle absolument pas le problème.
L’enfant reste avec son incompréhension de la situation.
Il est seul avec la gestion de son émotion.
Il reste isolé sans solution , sans pistes de progrès et c’est une énergie négative entre guillemets qui s’accumulent, et qui ressurgit un petit peu plus tard sans avoir été réglée.
Alors évidemment, vous allez me dire mais comment faire pour gérer cette émotion débordante ?
Alors, il ne faut pas isoler l’enfant comme j’ai dit précédemment en revanche si vous n’arrivez pas à gérer cette émotion de l’enfant qui résonne en vous, si vous avez du mal à vous contrôler vous pouvez vous isoler en expliquant à votre enfant que vous en avez besoin pour rester au calme, ça c’est une possibilité si vous n’arrivez pas à aider l’enfant.
Et ce qu’il faut dans l’idéal, c’est essayer de proposer son aide à l’enfant, mais si cela ne m’est pas possible parce que l’enfant crie, qu’il rejette tout ce que vous essayez de proposer. Vous pouvez dire à votre enfant que vous lui laisser le temps de se calmer et que vous vous isoler Jusqu’à ce que votre enfant soit prêt à vous parler plus calmement, à chercher une solution avec vous ou à vous écouter.
Cela évite l’escalade de la colère
Ce qui est important également pour éviter l’augmentation de ces crises c’est de ne pas dire oui. Si c’est non pour vous.
Parce que si vous pensez non mais que vous dites OUI pour avoir la paix, ce comportement va se reproduire de plus en plus fréquemment jusqu’à ce que vous disiez oui une nouvelle fois.
C’est important de tenir le nom avec fermeté tout en restant le plus calme possible dans la mesure de vos possibilités, plus vous resterez calme, plus votre enfant aura tendance à redevenir calme rapidement.
Vous avez peut-être déjà entendu parler de ces fameux neurones miroirs qui font que des êtres ont tendance à adopter un comportement miroir similaire.
Et donc plus vous serez calme plus votre enfant aura tendance à revenir vite à l’état de calme.
Alors ça a l’air facile dit comme ça parce qu’effectivement il y a des moments où vous proposez votre aide. Vous cherchez à apporter des solutions.
Vous cherchez à résoudre l’origine de la colère.
Mais parfois, cela est impossible, et il y a une raison à cela.
C’est que lorsqu’on est sous le coup de la colère, on n’est plus dans la capacité de raisonnement on obéit à la partie émotionnelle de son cerveau et plus à sa partie rationnelle, c’est valable pour les adultes mais c’est encore plus valable pour les enfants dont le cerveau n’est pas mature.
C’est la raison pour laquelle il vaut mieux dans ces cas là faire une pause et repousser le moment de l’explication et de la recherche de solutions.
Si vous avez des difficultés à être écouté par votre enfant et vous ne savez pas comment réagir quand c’est le cas. Je vous invite à regarder cette vidéo que j’ai publiée la semaine dernière à ce sujet.
2-Accorder fréquemment une attention complète (un temps dédié)
Mais parfois nos enfants se mettent à mal agir et se mettent à faire des crises simplement parce que n’ayant pas notre attention, il cherche à attirer notre attention mais de la mauvaise manière.
Et quand le manque d’attention se fait ressentir, c’est parfois par une colère qu’ils vont exprimer ce manque profond qui est ressenti.
Donc le remède à cela il est tout simple, c’est d’accorder un temps dédié à l’enfant aussi souvent que possible dans la journée. Si votre enfant se sent comblés par votre attention et cela n’a pas forcément besoin d’être long, ça a surtout besoin d’être fréquent pour que votre enfant se sente important alors ces crises dont l’origine est le besoin de recherche d’attention vont diminuer peu à peu. Donc évidemment c’est sollicitant pour vous mais vous gagnerez également du temps en limitant ses crises.
3-Utiliser la redirection
Le troisième principe que vous pouvez utiliser pour limiter l’apparition de ces crises, c’est d’utiliser ce qu’on appelle la redirection.
Quand on se rend compte qu’une crise va survenir parce que par exemple le jouet a été chipé par un petit camarade au parc et que vous ne pouvez rien faire pour rétablir cela, Et que vous savez bien que la crise va survenir quoi qu’il arrive, vous pouvez utiliser la redirection, c’est quelque part une sorte de tour de magie, une diversion, où vous allez attirer l’attention de votre enfant vers autre chose susceptible de l’intéresser.
C’est là que vous devez faire preuve d’un jeu d’acteur en simulant le fait que vous êtes extrêmement intéressé pas cette fourmi qui est en train de courir sur cette feuille ou bien cet avion fantastique qui passe dans le ciel.
Ou encore d’attirer l’attention sur le super projet que vous avez prévu ce weekend.
Vous avez compris l’idée, autant que possible, vous pouvez essayer de détourner l’attention de votre enfant de cette idée qui le perturber vers un élément divertissant, cela va faire que l’émotion négative s’évanouit pour laisser place à la curiosité et le retour à l’instant présent via l’observation et l’attention.
C’est d’ailleurs quelque chose que l’on peut utiliser sur soi-même lorsqu’on a une pensée pessimiste qui survient on peut s’en rendre compte et essayer d’imaginer un scénario positif à la place.
On peut utiliser la redirection en soi-même et c’est quelque chose de positif.