Vous recevez un appel.
C’est un de vos parents qui vous dit: “Bonjour, je sais que cela semble soudain, mais j’ai beaucoup réfléchi à ton enfance.
Et je pense qu’il y a des moments qui t’ont vraiment affecté.
Et tu avais raison de ressentir cela.
Ce n’étaient pas de ta faute.
Je traversais des difficultés, j’aurais aimé avoir de meilleures réactions à ton égard, garder mon sang froid quitte à m’éloigner parfois,et surtout revenir vers toi pour t’aider dans les moments difficiles.
Je suis désolé.
Et si tu as envie de me parler de l’un de ces moments, je t’écouterai.
Pas pour me justifier, mais pour essayer de t’aider.
Je t’aime.
Si cet exercice imaginaire vous a ému, imaginez l’impact qu’une réparation réelle pourrait avoir sur votre enfant.
La bonne nouvelle c’est qu’il n’est pas trop tard et vous n’avez pas besoin d’imaginer que vous appellerez votre enfant.