Un jour, votre enfant de 18 ans vous appellera.
Il sera à une fête et il aura abusé de la boisson.
Il vous demandera de venir le chercher parce qu’il ne peut pas conduire.
Avant de vous appeler, il aura eu ce choix à faire : “Est-ce que je l’appelle ou je rentre quand même en espérant ne pas me faire attraper ?”
S’il décide de vous appeler, c’est que jour après jour, vous aurez créé une confiance totale.
Votre enfant sait qu’il peut vous appeler et qu’il ne sera pas jugé ou culpabilisé.
Vous serez heureux qu’il vous appelle au lieu de prendre le volant.
Vous aurez une conversation à ce sujet, évidemment, mais vous ne le sermonnerez pas.
Les jeunes traversent et traverseront des moments très difficiles.
Ce dont ils ont vraiment besoin, c’est de ne pas être jugés.
L’idée n’est pas de les surprotéger.
Évidemment, vous devez imposer des règles, des limites et des devoirs, mais en ne les jugeant pas, vous serez ce refuge sûr.
Ils pourront dire : “Papa, maman, c’est difficile pour moi en ce moment, et j’ai besoin de ton aide.”