Ce cliché a la vie dure:
“La mère materne, le père a l’autorité”
Pas étonnant que ce modèle de pensée soit encore si présent :
La première école s’appelle toujours école maternelle…
Alors que des enseignants hommes y travaillent. (J’en fais partie 😉 )
Les femmes qui devaient se soumettre à l’autorité du chef de famille (depuis la nuit des temps ) n’ont obtenu le droit de vote qu’en 1945.
Avait-elle seulement le droit de penser ?
Alors que c’était elles qui connaissaient le prix du panier qui allait nourrir le foyer, alors que c’était elles qui allaient élever les enfants à la maison. (En plus de travailler ) ?
Mais les femmes et les hommes (et leur enfants) crèvent aujourd’hui de cette situation…
Beaucoup de femmes font appel à leur mari pour faire coopérer leurs enfants alors qu’elles aimeraient aussi être écoutées par eux.
Beaucoup d’hommes s’interdisent de montrer leurs sentiments profonds et de “materner” leurs enfants parce que ce n’est pas virile et qu’ils n’ont pas envie d’être appelé “Papa poule” ou “Papa gâteau”.
…Alors qu’eux aussi ont besoin de caliner leurs enfants et ont de moins en moins envie de faire le gendarme.
Alors que les enfants ont besoin de trouver écoute, encouragement, bienveilance, témoignage d’amour, offre d’autonomie et de responsabilité, mais aussi clarté et fermeté chez leur deux parents.
Ce clivage des rôles doit disparaitre. Le modèle parental doit évoluer.
Papa et maman doivent partager ces deux rôles.