Fixer des limites est difficile ? C’est peut-être parce que vous ressentez trop ce que votre enfant ressent.
Quand votre enfant explose parce que l’heure de l’écran est terminée, ou parce que son biscuit est cassé, il vous inonde d’émotions.
Et sans le vouloir, vous pouvez les absorber, les confondre avec les vôtres.
Mais votre rôle n’est pas de partager ses émotions, c’est de les accueillir sans les amplifier.
C’est ce que permettent les limites. Elles ne sont pas là pour brimer, mais pour sécuriser.
Quand votre enfant supplie pour un autre dessin animé, au lieu de céder ou de vous énerver, vous pouvez dire :
« Je sais que c’est dur d’arrêter, tu aimerais continuer. On pourra regarder la suite demain. »
Ou encore, quand il pleure pour un détail :
« Tu voulais que ce soit parfait, je comprends.
C’est frustrant, mais on va faire avec. »
Les limites fermes et bienveillantes protègent votre enfant et lui apprennent à gérer ses émotions.
Parce qu’un enfant qui grandit avec des repères clairs devient un adulte qui sait s’autoréguler.